La place des hommes à Marake
Les hommes de Marake jouissent d'un statut relativement privilégié par rapport aux femmes. Outre l'autorité qu'ils ont sur elles, ils sont depuis quelques
dizaines d'années polygames : les lois de l'islam imprègnent
de plus en plus fortement le village.
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Puisque ils sont plus ou moins libérés des tâches de la vie quotidienne qui reviennent aux femmes, ils s'occupent de travaux plus occasionnels, plus techniques, ou plus physiques. Par exemple, il leur revient de mener l'ensemble du processus de fabrication d'une maison : depuis la taille des briques, en passant par la taille du bois à l'assemblage proprement dit. Ils s'occupent aussi du commerce : à l'intérieur du village, au marché, ou en fabriquant des biens qu'ils essaieront de vendre. |
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Ci contre une maison en construction.
Ci dessous à gauche un homme en train de tailler les branches qui constitueront la charpente de la maison. Ci dessous à droite un fabriquant de caramel en pleine action : il manipule à mains nues le caramel brûlant pour en faire des bonbons (délicieux) qu'il vendra dans le village et si besoin est au marché. |
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Ces différents travaux leur laissent beaucoup de temps libre, qu'ils passent ensemble, souvent autour du thé. Sauf pendant la saison des pluies (juillet et août), où l'ensemble de la main d'uvre est requise pour les travaux des champs. Beaucoup sont alors tentés d'aller essayer de gagner de l'argent et jouir de la "modernité", en rejoignant la capitale Niamey pendant la saison sèche. Le coût du transport en constitue le principal obstacle. | ![]() |